« Nous nous adressons aux personnes qui recherchent une solution de transition entre un domicile plus vraiment adapté, ou qui souffrent d’être isolées, et la maison de retraite », explique Cindy Bonnet, qui pose ici devant l’ancienne Auberge du Pont en cours de réaménagement en résidence séniors. Photo Lionel Ciochetto © Lionel Ciochetto
Les bâtiments de l’ancienne Auberge du Pont Neuf à Lavoûte vont devenir « La Maison de Juliette » : un habitat partagé pour seniors disposant de six chambres. Les travaux se terminent fin juin et la structure ouvrira ses portes dans l’été.
Quand on lui demande pourquoi elle a choisi ce nom, « La Maison de Juliette », Cindy Bonnet est un peu émue pour répondre. « C’est un clin d’œil à ma grand-mère, Juliette Gibert d’Yssingeaux. Elle s’est toujours occupée de tout le monde et elle a fait beaucoup pour sa famille ainsi que pour le monde associatif en général », explique-t-elle. Cela fait quatre ans que sa grand-mère est décédée. Aujourd’hui, Cindy Bonnet en termine avec des mois de travaux lancés en fin d’année 2021. Dans les locaux de l’ancienne Auberge du Pont Neuf à Lavoûte-sur-Loire, elle s’apprête à ouvrir une résidence séniors. Le chantier sera terminé d’ici la fin du mois de juin et le site accueillera ses premiers résidents cet été
Entre le domicile et la maison de retraite
« Six chambres sont aménagées à l’étage dans le bâtiment. Un ascenseur desservira les deux étages et tout sera en accessibilité », précise-t-elle. À l’image de ce que l’on trouve dans les structures de ce type (comme dans le fonctionnement des maisons Marguerite, mais sans la franchise), des lieux de vie en commun sont prévus, comme pour les repas ou pour regarder la télé.
Le public visé ? Des hommes et femmes valides souhaitant sortir de l’isolement et ayant envie de côtoyer d’autres personnes, et qui ne sont pas dans l’idée d’aller en maison de retraite.
Pour mener à bien son projet, Cindy a été accompagné par Guillaume Chastel, qui gère une résidence partagée à Yssingeaux, la Maison buissonnière. « C’était important de savoir où j’allais et comment faire ». Le coût est également un argument pour la gérante de La maison de Juliette. « Grâce au crédit d’impôt à la personne de 50 %, auquel absolument tout le monde a droit, on arrive à un budget de 1.380 euros par mois », détaille Cindy Bonnet. Et le lieu a des atouts pour séduire. Car outre des chambres de 25 m2 environ, offrant tout le confort voulu (salle de bains adaptée, volets électriques…), le cadre est agréable. Les six chambres auront accès à une grande terrasse avec une vue imprenable sur la Loire et le pont de Lavoûte. « Nous sommes aussi à deux pas de la gare pour les familles, et à 10 minutes en voiture du Puy ».
Pour l’accompagner au quotidien dans le fonctionnement de la structure, Cindy Bonnet recrute actuellement une personne « capable de gérer une vie de famille », allant de la préparation des repas au ménage, le linge, etc.
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